le sureau se fane
derrière la balançoire
j'oublie son parfum
***
fendre le brouillard
deux boutons d'or dans la main
le silence rêve
***
le banc froid s'écaille
parfois s'élève un nuage
tendre est son sourire
***
grenouille ou crapaud
étendu au creux du lit
j'affronte les monstres
***
l'orage au loin gronde
où sont donc les hirondelles
électricité
***
la nuit tombe
s'essouffle un violon
mer de pierres
***
bleues les eaux frissonnent
face au soleil elle lit
émerge un îlot
***
les vaches ruminent
sous l'orage moi aussi
l'érable rougit
yvestissot.blogspot.com
Sourire au deux… JB
RépondreEffacer