Je remercie Huguette Ducharme qui habite au Québec, pour notre entretien vivant du 26 février 2021.
Qu'est-ce que vous aimez des haïkus et que vous apportent-ils?
- Ce que j’apprécie en premier lieu dans les haïkus c’est leur concision et le fait que tout en étant si brefs ils renferment une quantité phénoménale d’observations et d’émotions. Les haïkus m’apportent de la joie au quotidien. Ils savent me distraire, me faire rire, me consoler, me donner le sentiment d’une commune humanité en partage. Ils me permettent même d’élargir mon vocabulaire lorsque qu’un poète y incorpore des mots de sa langue maternelle que je ne connais pas.
Quelles sont les règles que vous tentez de respecter quand vous écrivez un haïku?
- D’abord d’être fidèle au moment présent par la capture d’un instant. J’accorde plus d’importance à l’esprit qu’à la forme bien que je respecte la limite des 17 syllabes maximum. Je donne aussi beaucoup de place à la césure parce que j’aime bien jouer avec deux images qui peuvent se compléter ou s’opposer dans le haïku.
Avez-vous des projets à venir?
- Un deuxième recueil de haïbun paraîtra à l’automne 2022 se rapportant à mes rencontres avec des adolescents et de jeunes adultes endeuillés (un grand frère pour l’ours aux 100 noms). J’ai également un autre recueil de haïbun en chantier. Et je poursuis le projet 1sculpture1haïku sur Instagram qui me passionne et commence à susciter de l’intérêt chez les internautes.
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