Je remercie Philippe Macé qui habite en France, pour notre agréable entretien du 14 mars 2021.
Philippe, comment avez-vous découvert les haïkus?
- En 1971, j’étais adolescent, et un livre d’Alan Watts sur le zen m’a beaucoup marqué. Il y mentionnait les grands auteurs de haïkus. Depuis, la culture japonaise m’a toujours intéressé et le haïku tout particulièrement. Même si je n’en écris moi-même que depuis une vingtaine d’années environ. Le haïku est ma passion.
Pourquoi aimez-vous les haïkus et que vous apportent-ils?
- Ce que j’aime dans les haïkus, c’est qu’ils peuvent exprimer beaucoup avec peu de mots. Qu’ils soient sobres, poétiques ou ironiques avec les senryus, j’aime être interpelé, surpris, remué par ces petits textes. Il y a toujours des haïkus, dont j’ai l’impression de ne pas avoir épuisé le sens malgré les nombreuses lectures et relectures. Ils continuent de m’étonner et de toucher quelque chose en moi de profond.
Quelles sont les règles que vous tentez de respecter quand vous écrivez un haïku?
- Comme beaucoup, j’accorde plus d’importance à l’esprit qu’à la lettre. J’essaie néanmoins de ne pas trop dépasser les 17 syllabes et le plus souvent, je m’astreins au format court-long-court. J’évite autant que possible les phrases repliées en trois, donc je préfère les haïkus avec césure.
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